dimanche 20 mars 2011

La prochaine campagne, qu'elle soit printanière ou automnale n'aura comme corolaire que le changement de climat au Parlement!

Plusieurs considèrent que la présence des Verts a toujours été symbolique au Québec. Si vous le voyez sur le plan des résultats dans l'urne, sachez que malgré le slogan bloquiste de la dernière campagne, qui targuait que seul le bloc peut arrêter Harper, dans Joliette le bloc a toujours fléchi au cours des trois dernières élections pour se situer à 52,4% en 2008. Les Verts, marginalisés au Québec par un vote stratégique qui n’a pas donné de résultats, ont augmenté leur part à près de 5% dans Joliette avec Annie Durette en livrant une campagne qui démystifiait leur programme avec sincérité. Si cela semblait symbolique jusqu'à maintenant, ce ne sera plus le cas aux prochaines élections. Les lanaudois ne craignent plus et veulent un changement de cap. Ils sont prêts pour des solutions concrètes afin de faire face aux enjeux de santé et de sécurité alimentaire, d'un espace économique qui favorise l'utilisation d'énergies renouvelables et qui rétablira une véritable démocratie. La prochaine campagne, qu'elle soit printanière ou automnale n'aura comme corolaire que le changement de climat au Parlement. Ça se sent, de plus en plus de gens d'ici veulent voir des résultats tangibles à leurs aspirations qui leurs redonneront espoirs avec des solutions politiques qui passent à l'action. Les Verts peuvent transmettre cette volonté de coup de barre au Parlement. Annie Durette récidivera avec un engagement encore plus fervent qui démontrera que la voix des citoyens compte vraiment devant l’urgence d’agir. C'est l'heure pour un changement majeur dans nos politiques canadiennes. Et ce n'est pas le bloc qui peut les réaliser. Ce n'est pas dans leur carton de changer la politique canadienne. Les conditions sont réunies sur les plans sociaux, économiques autant qu'environnementaux sur les scènes québécoise et canadienne pour que les lanaudois et tous les Canadiens s'expriment en disant qu'ils en ont assez du statut quo.

Benoit Michaud, 20 mars 2011

vendredi 18 mars 2011

Élection majoritaire conservatrice? Annie Durette en doute.

Je ne crois pas que le scénario d'un gouvernement majoritaire soit réaliste. J'ai au contraire confiance que les Québécoises et les Québécois ne laisseront pas se concrétiser la menace d'un gouvernement conservateur majoritaire. Ils démontreront leur leadership sur le plan national et leur volonté de changer le climat du Parlement. Le Québec a énormément à perdre, autant que le reste de la population canadienne d'ailleurs, à élire un gouvernement majoritaire conservateur. Nos protections et nos programmes en matière d’environnement – solidement appuyés par la population québécoise – souffriraient encore plus qu’ils ne l’ont déjà fait. L’érosion progressive et constante de notre démocratie signifie que les électeurs auraient de moins en moins de pouvoir sur leur propre gouvernement. Le gaspillage de l’argent des contribuables par notre gouvernement pour soutenir les industries d’extraction des ressources et l’énergie sale, tout en négligeant les industries vertes et les sources d’énergie renouvelable du 21e siècle, dans lesquelles les États-Unis et l’Europe ont investi massivement, signifie que notre économie serait peu à peu distancée par les autres nations. Le Canada continuerait à perdre le respect des autres nations. Le Québec demeure la province la plus insatisfaite du Canada devant les politiques néfastes des conservateurs sur le plan national et international. Par conséquent, le Québec a tout à gagner d’élire des députés verts pour engager tout le pays dans la voie d'un changement de cap. Voilà la meilleure contribution que fera le Québec s'il y a des élections au printemps. »

Annie Durette,
Porte-parole du parti vert du Canada pour le Québec

Annie Durette nommée porte-parole des verts pour le Québec

14 Mars 2011 - 1:15pm
OTTAWA – Le Parti vert du Canada est ravi d’annoncer la nomination d’Annie Durette au poste de porte-parole du Québec. Une artiste très prisée résidant à Sainte Mélanie, Mme Durette est candidate officielle dans la circonscription de Joliette. « Je pense que les verts apportent des solutions concrètes et réalistes à nos défis écologiques, et que ces solutions permettront aussi d’assurer l’égalité et le développement social au sein de la population », a dit Mme Durette.

« Annie Durette fait partie de notre patrimoine national et nous sommes ravis de l’accueillir en tant que championne pour le Québec », a dit la chef des verts Elizabeth May. « Son art traduit une véritable passion pour la Terre et son travail d’éducation artistique auprès des enfants illustre bien son engagement envers les générations futures. Elle est un véritable modèle pour la société. »

Mme Durette anime des ateliers de création dans les écoles tout en assurant la gestion de son café-galérie, Pinturlute. Mme Durette a remporté plusieurs coups de cœurs du public. Elle est également lauréate du prix régional Entreprise féminine du concours québécois en entrepreneurship (2002) et finaliste aux Grands prix Desjardins de Lanaudière pour la culture (septembre 2009) dans la catégorie éducation artistique. Mme Durette était candidate du Parti vert du Canada dans Joliette aux élections fédérales de 2008.

« Nous devons développer une masse critique de gens qui œuvrent pour le changement sur les plans social, économique et environnemental, afin de nous assurer que notre société évolue vers un mode de vie durable », a dit Mme Durette. « Mes principaux objectifs sont de favoriser l’accès à une gamme de produits biologiques et équitables, y compris des produits alimentaires cultivés localement, et d’améliorer le transport en commun. Les politiques du Parti vert cadrent avec mes convictions profondes et avec les questions qui me tiennent à cœur. Je saurai défendre avec fierté les intérêts du Québec et de la francophonie au sein du Parti. Le Québec a besoin de verts à la Chambre des communes, et je suis bien heureuse de faire ma part. »

-30-

Renseignements :
Debra Eindiguer
Attachée de presse
Parti vert du Canada
media@partivert.ca
C : 613.240.8921
www.partivert.ca

lundi 7 mars 2011

Appel à l’action : dites non aux publicités négatives!

Changez de chaîne et dites non aux publicités négatives!

http://www.youtube.com/watch?v=-W4ObYyWNyg&feature=player_embedded#t=0s

Les publicités négatives ont pris des proportions incontrôlables. Si la politique négative et l’état de la démocratie canadienne vous dégoûtent, le moment est venu de changer de chaîne!

Le Parti vert du Canada envoie un message aux autres partis politiques : les Canadiennes et les Canadiens en ont marre des publicités négatives et des campagnes de dénigrement. Nous envoyons ce message avec une campagne de dénigrement de notre cru... contre les publicités négatives!

Vous pouvez nous aider à envoyer un message aux autres partis politiques en créant un effet de contagion sur Internet.

Voici comment faire :


1. Affichez cette annonce sur votre babillard Facebook. Demandez à tous vos amis de faire la même chose;
2. Envoyez le lien sur Twitter avec le mot-clic #GPC. Demandez à vos suiveurs de retransmettre (RT) votre message;
3.Visitez la page Facebook de Stephen Harper et de Michael Ignatieff et affichez le lien http://www.youtube.com/watch?gl=FR&hl=fr&v=-W4ObYyWNyg comme commentaire aux derniers articles affichés sur leur babillard;
http://www.facebook.com/MichaelIgnatieff
http://www.facebook.com/pmharper
4.Envoyez les messages suivants aux comptes Twitter de Harper et d’Ignatieff :
@premierministre @Ignatieff_M
Non aux publicités négatives! Retirez-les maintenant.

jeudi 24 février 2011

Les verts fédéraux mèneront une campagne plus ambitieuse

Un congrès à Montréal aujourd'hui permettra d'établir une stratégie ciblée pour le Québec

Alec Castonguay , Guillaume Bourgault-Côté
Le Devoir - 19 février 2011 Canada

Après six mois de travail, la chef du Parti vert du Canada, Elizabeth May, dresse un bilan positif de la contribution de son chef adjoint, le hockeyeur Georges Laraque, même si on l’a davantage vu dans des activités hors contexte depuis l’automne, notamment aux émissions Battle of the Blades et Le Match.
Sonné par son fiasco au Québec lors des élections générales de 2008, le Parti vert du Canada souhaite faire mieux lors du prochain scrutin. Avec une stratégie pour conquérir la province, les verts veulent tripler le nombre de vote et gruger des appuis au Bloc québécois. Mais la lutte s'annonce difficile.

Le Parti vert du Canada (PVC) a vu ses appuis grimper dans toutes les provinces entre les élections de 2006 et de 2008. Partout... sauf au Québec. Malgré la présence de la chef Elizabeth May au débat des chefs et la forte sensibilité des Québécois pour les questions environnementales, le parti a récolté 125 803 votes au Québec (3,5 %) en 2008, soit 20 773 de moins qu'en 2006. À part le maigre 1,7 % enregistré à Terre-Neuve, ce fut son pire résultat au pays. «On va être honnête, ça n'a pas bien été», dit Benoît Michaud, l'un des nouveaux organisateurs régionaux au Québec et porte-parole du parti dans le centre du Québec.

Le Québec, en raison de sa langue, de sa culture et de la présence d'un parti régional dominant comme le Bloc québécois, présente un mélange politique que le Parti vert n'a jamais réussi à maîtriser. Pour y remédier, la formation a mis sur pied une aile québécoise en novembre 2009, une première au pays (la Colombie-Britannique compte une division régionale). Les militants se réuniront d'ailleurs en assemblée générale cette fin de semaine à Montréal pour mettre la touche finale à la préparation électorale. Mais déjà, des objectifs et des tactiques se dessinent.

Sur le plan de l'organisation, le PVC veut tripler le nombre de ses membres au Québec. Ils sont actuellement 579, sur un total national de 8632, soit 6,7 % pour une population qui représente pourtant près du quart du pays. N'empêche: des militants nombreux et dynamiques permettent de diffuser le message du parti, affirme-t-on.

Le parti espère aussi augmenter le nombre d'associations de circonscription, qui se situe à 39 (sur 75). «Notre militantisme est jeune. On est conscient qu'on doit remédier à ce déficit d'associations», dit M. Michaud, ajoutant que le PVC «part de loin».

L'effet Laraque

Au Québec, le parti a toujours obtenu des résultats modestes: 4 % en 2006, 3,2 % en 2004, 0,6 % en 2000... En novembre 2009, l'embauche de l'ancien journaliste de Radio-Canada, Jacques Rivard, comme chef adjoint du parti devait permettre de redresser la barre et de mieux structurer les verts au Québec. Résultat: M. Rivard a «déchanté» en moins de sept mois et a décidé de se joindre au Bloc québécois. À l'époque, il confiait avoir «constaté que les moyens limités des verts n'offrent malheureusement pas la possibilité de vraiment faire progresser les intérêts environnementaux au Québec», et dénonçait des problèmes de communication entre l'aile québécoise et la base nationale.

C'est dans ce contexte qu'Elizabeth May a engagé l'ancien hockeyeur Georges Laraque comme chef adjoint en juillet dernier. Sans expérience politique, M. Laraque a été recruté pour une raison: sa popularité et sa capacité à attirer l'attention du public et des médias. Après six mois de travail, Elizabeth May a dressé cette semaine un bilan positif de la contribution de Georges Laraque — même si on l'a davantage vu dans des activités hors contexte depuis l'automne, participant notamment aux émissions Battle of the Blades, Le Match ou Canada Reads.

«Chaque fois qu'il a l'occasion de parler, il encourage les gens à aller voter, indiquait Mme May mercredi. Il a fait beaucoup d'événements sur le terrain, il amène quelque chose de différent. Pour nous, c'est une façon de passer notre message auprès d'une nouvelle clientèle.» Les militants apprécient aussi sa présence dans les soirées de financement. «Ça aide à attirer du monde», dit un organisateur qui a requis l'anonymat. L'ancien homme fort du Canadien n'a toutefois pas l'intention de se présenter au prochain scrutin.

Alors que les sondages indiquent une légère augmentation des appuis des verts au Québec (environ 6 % actuellement), Mme May fait preuve d'un certain optimisme pour les prochaines élections. «Nous avons encore beaucoup de potentiel de croissance. Nous avons de bons candidats [39 ont été choisis à l'heure actuelle] qui devraient nous permettre des résultats plus significatifs qu'en 2008», pense-t-elle.

Stratégie québécoise

Pour s'assurer de concrétiser ce souhait, le PVC entend mettre en oeuvre une stratégie propre au Québec, avec notamment un slogan et des publicités adaptées. Des publicités à la télé en français devraient être mises en ondes.

De manière générale, «on peut s'attendre à quelque chose de plus ambitieux qu'en 2008», dit Benoît Michaud. Une douzaine de circonscriptions auront une attention particulière, soit celles ayant obtenu plus de 5 % des voix en 2008. «Et parmi celles-là, on va en cibler deux ou trois en particulier», affirme M. Michaud. «On ne va pas changer toute la dynamique politique au Québec en une seule élection, on est conscient de ça, mais on veut augmenter assez nos appuis pour devenir un parti dont on doit tenir compte», ajoute-t-il.

Le public cible? Les francophones qui votent pour le Bloc québécois. Le parti estime partager beaucoup de valeurs avec les électeurs du Bloc, sauf celle de la souveraineté. «On va marteler le message que la souveraineté, ça va se régler au Québec, pas à Ottawa. En attendant, l'urgence, c'est l'environnement, les changements climatiques, dit M. Michaud. Il faut envoyer des députés pour qui c'est la principale préoccupation.»

Le PVC estime ne pas être un parti de droite ou de gauche, ce qui pourrait séduire dans un contexte où les «vieux partis ennuient les gens», croit-on. «C'est une nouvelle façon d'arrimer l'environnement et l'économie. On peut faire évoluer le discours et les politiques publiques», dit M. Michaud. Reste à convaincre la population d'embarquer...
Le Devoir, samedi 19 février 2011.

Le Parti Vert du Canada veut obtenir des gains au Québec

La chef du Parti vert du Canada, Elizabeth May, et son chef adjoint, l’ancien hockeyeur Georges Laraque, sont à Montréal en fin de semaine pour rallier le soutien le l’Aile québécoise des verts.

La chef du Parti vert du Canada, Elizabeth May, et son chef adjoint, Georges Laraque, sont à Montréal en fin de semaine pour rallier le soutien le l’Aile québécoise des verts. Au programme, la toute première Assemblée générale annuelle de l’Aile québécoise du Parti vert du Canada et une « Soirée verte » lors de laquelle les membres peuvent rencontrer les dirigeants du Parti.

« Les Québécoises et les Québécois ont toujours été à l’avant-garde de la protection de l’environnement en s’inspirant du principe de précaution. La population du Québec a démontré une grande capacité de résilience et d’intuition ainsi qu’une volonté inébranlable pour faire en sorte de transmettre un monde meilleur aux générations à venir », a dit Chef du Parti vert du Canada Mme Elizabeth May. « Nos organisateurs, nos bénévoles ainsi que nos candidates et candidats au Québec sont de très haut calibre. »

« Les verts sont organisés au Québec et prêts pour des élections. Nous sommes ravis d’accueillir Mme May et M. Laraque », a dit Benoît Michaud, porte-parole de l’Aile québécoise. « La vision du Parti vert trouve facilement écho auprès des Québécoises et des Québécois. Les verts du Québec sont particulièrement conscients de la nécessité de mettre en place d’une liaison ferroviaire à grande vitesse, d’assurer la sécurité alimentaire universelle en soutenant l’agriculture locale et de travailler pour instaurer une démocratie plus vraie avec un système de représentation proportionnelle où chaque vote est compté. »

« Je me réjouis d’être parmi des verts ici, à Montréal, pour une fin de semaine qui nous amènera à discuter de différents moyens pour diffuser notre message portant sur les politiques vertes et pour démontrer comment le Parti vert peut provoquer les changements nécessaires au Québec et au Canada », a dit le chef adjoint Georges Laraque. « Le Parti vert est mon parti et je recruterai beaucoup de gens afin qu’ils soutiennent notre effort. »